The queen

Film de Stephen Frears avec Helen Mirren, James Cromwell, Michael Sheen, Alex Jennings, Roger Allam, Sylvia Syms et encore d'autres.
Le contraste du pouvoir monarchique si désuet et le modernisme de notre siècle est tout à fait ressorti dans ce film franco-britano-américain. Je suis entrée dans une autre dimension en approchant un peu mieux ces monarques si éloignés de la vie ...
On comprend que la pauvre Diana, dans tout ce fatras de conventions et de protocoles, n'ai pas résisté à ce milieu si hostile !
Cela étant dit, le film manque de rythme, sans doute a-t-il le rythme de ce monde là, mais sans être ennuyeux, il est ... ennuyant ...

Comments

[laurence]

J'allais oublier : la prestation d' Helen Mirren, que rien a priori ne prédisposait à incarner la Reine ( par ex.: elle est jolie, l'autre pas ...) est tout à fait exceptionnelle. Elle est plus royale que royale, à tel point que d'autres essayent de la plagier aujourd'hui, mais je m'égare ! lol

[laurence]

Bon tout d'abord, on doit dire que Stephen Frears " n'en manque pas ", car peu de réalisateurs auraient été capables de tancer la monarchie en place aussi vertement en nous montrant par ex. la reine herself au lit avec le prince consort ( qu'on sort ? ), ou encore la reine mère en charentaises et robe de chambre en pilou avec alcolisme oblige, un verre de gin à la main. On n'imagine pas qui que ce soit en France mettre en scène Chichi et Mme du Chaudron dans de telles circonstances. N'oublions pas quand-même que cette 1ère semaine de septembre 1997 a failli coûter sa couronne à ERII. Par ailleurs, pour moi qui ai vécu en GB, j'ai bien noté toute l'importance que S. Frears a donné à la fois aux médias anglais, et au sacro-saint protocole . Enfin quelques scènes tournées en Ecosse nous font apprécier de magnifiques paysages et pour ma part, ce dont je n'avais pas idée, l'immensité du domaine de Balmoral, ce qui vient nous rappeler si besoin était que la Reine d'Angleterre est une des 1ères fortunes au monde...
P.S : l'humour, malgré les circonstances, est omniprésent ce qui ne gâche rien évidemment !